La sédentarité est une cause importante de maladies chroniques. On estime qu’elle tue plus de cinq millions de personnes chaque année dans le monde. L’Organisation mondiale de la santé a identifié l’inactivité physique comme le quatrième facteur de risque de mortalité dans le monde. Les modes de vie inactifs sont également un facteur de risque avéré pour toute une série de maladies chroniques, notamment les crises cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux, le diabète de type 2 et la dépression.
Notre dépense énergétique quotidienne liée à l’activité physique a considérablement diminué, du moins dans les pays développés, depuis les années 1950. L’utilisation croissante des véhicules à moteur, des appareils permettant d’économiser de la main-d’œuvre et le développement plus récent des “technologies qui font perdre du temps”, telles que les appareils mobiles, les consoles de jeux, les ordinateurs domestiques et l’internet, nous ont rendus moins actifs physiquement et de plus en plus sédentaires.
L’Association Lifestyle Medicine France considère que l’activité physique est l’un des six piliers de la médecine du mode de vie. L’exercice régulier peut nous aider à vivre plus longtemps, à réduire les périodes de mauvaise santé dans notre vie et à augmenter la très importante “durée de vie”.
Pour les cliniciens qui pratiquent la médecine du mode de vie, une priorité devrait être d’aider les gens à choisir les moyens d’intégrer davantage d’activité physique dans leur vie quotidienne. Parfois, le simple fait d’aider les gens à réduire le temps passé assis peut faire une grande différence – il ne s’agit pas de convaincre tous nos patients de devenir des marathoniens !
Pour les praticiens de la médecine du style de vie, il est important d’avoir une solide compréhension des preuves qui soutiennent l’augmentation de l’activité physique. L’utilisation efficace de ces connaissances nous permet de soutenir au mieux nos patients.
Le fait d’être plus actif peut contribuer à prévenir toute une série de maladies, mais il peut aussi jouer un rôle dans le traitement. L’activité physique peut réduire le risque de développer une série de problèmes de santé chroniques, notamment les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux, le diabète de type 2 et même certains types de cancer. Il a également été démontré qu’elle réduit le risque de fragilité à un âge avancé.
Une étude réalisée par Steven Blair de l’Université de Caroline du Sud en 2009 a déclaré que “les preuves permettent de conclure que l’inactivité physique est l’un des plus importants problèmes de santé publique du 21e siècle, et peut-être même le plus important.”
Il a ajouté : “Il existe désormais des preuves irréfutables que l’activité physique régulière présente des avantages importants et de grande ampleur pour la santé. Ceux-ci vont de la réduction du risque de maladies chroniques telles que les maladies cardiaques, le diabète de type 2 et certains cancers, à l’amélioration des fonctions et à leur préservation avec l’âge.”
L’étude s’est penchée sur une série de “fractions attribuables”, y compris les niveaux de condition physique, et leur contribution aux décès évitables. Les fractions attribuables sont des estimations du nombre de décès dans une population qui auraient été évités en l’absence d’un facteur de risque spécifique. L’étude a conclu qu’une faible condition cardiorespiratoire (CRF) était une fraction attribuable dans 16% des décès – voir figure 1 – plus que le diabète, l’obésité et le tabagisme réunis.
Figure 1 : Blair S (2009) Physical Inactivity : the biggest public health problem of the 21st century. British Journal of Sports Medicine 2009;43:1-2
L’activité physique présente également des avantages pour la santé mentale. Des études montrent que l’activité physique peut avoir un impact positif sur la santé du cerveau et la cognition et réduire le risque de démence. L’activité physique peut également contribuer à réduire le stress, l’anxiété et la dépression, et à améliorer le sommeil. L’activité physique est également un outil puissant pour nous aider à résoudre le problème sous-jacent de l’obésité, qui est un facteur de nombreuses maladies chroniques.
Outre les preuves susmentionnées, il est également essentiel d’avoir une connaissance approfondie des techniques éprouvées pour encourager les gens à être plus actifs physiquement. Le mode de vie commence toujours par l’individu – et cette approche centrée sur la personne doit refléter et reconnaître les défis, les circonstances et les capacités uniques de chaque personne. Ceci est extrêmement important si nous voulons trouver des stratégies efficaces pour promouvoir l’activité physique.
Dans ce contexte, l’ALMF soutient l’utilisation de techniques de changement de comportement telles que l’entretien motivationnel, l’évaluation de l’état de préparation et la fixation d’objectifs. Il est important de commencer là où se trouvent les patients et de trouver des moyens, sans jugement, d’éliminer certaines des barrières que les gens peuvent rencontrer pour être actifs.
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